f Psychologue Nice - Elisabeth Simsolo - Thérapies (suite)

   


Les thérapies individuelles

1) La thérapie de l'enfant:


   

    Comme tout un chacun, vous êtes inquiets pour vos enfants, vous les protégez et vous leur donnez les armes pour qu’ils s’épanouissent et qu’ils trouvent leur place dans la société.

      vous savez ce qui est bon pour eux, ce qu’ils doivent faire ou pas, comment se comporter, pourquoi ils doivent aller à l’école, se coucher tôt, laver leurs dents, dire bonjour, au revoir, merci, respecter les autres, ne pas se battre, ne pas dire de gros mots.

    vous espérez qu’ils seront plus heureux que vous ne l’avez été et vous faites tout ce qui est en votre pouvoir pour y arriver afin qu'ils ne reproduisent pas les mêmes erreurs que vous.

    Pourquoi malgré toutes ces bonnes intentions, vous vous sentez parfois impuissants face au comportement de votre enfant et vous ressentez son mal être comme un échec ?

Pourquoi ?

    Bien souvent hélas, vous projetez sur vos enfants ce que vous n’avez pas pu faire ou avoir qui est une façon symbolique de réparer la frustration de votre vie. vous exercez sans le vouloir (inconsciemment) une forme de pression qui peut les conduire à se sentir coupables s’ils ne répondent pas à vos attentes.

    vous avez peur pour eux, vous les surprotégez ou inversement vous leur laissez trop de liberté. Dans les deux cas, ils peuvent grandir avec un sentiment de culpabilité et/ou d’insécurité.

    L’arrivée d’un frère ou d’une sœur peut être également source de jalousie et de haine.

    Une séparation au sein du couple, une maladie, un départ, des bagarres ou des moqueries à l’école, des parents absents et/ou surmenés sont autant d’évènements que l’enfant ressent à travers différents symptômes : Il dort mal, fait des cauchemars, se roule par terre pour exprimer sa colère. Il n’a plus envie d’aller à l’école, n’a pas d’amis, ne joue plus, fait pipi au lit, s’exprime mal (bégaiement, dyslexie) etc….

    Ces symptômes parlent pour lui mais il n’est pas capable de les exprimer. Comment la thérapie peut-elle répondre à sa souffrance?

Comment?

    L’implication et l’investissement des parents sont fondamentals pour une bonne prise en charge de l'enfant. Les premières séances se passent avec les parents. L’objectif étant d’exposer la situation, les difficultés de l’enfant et pour le thérapeute d’avoir quelques éléments de l’histoire familiale pour comprendre le rôle et la place de l’enfant au sein de la cellule familiale.

    Quelques séances seulement seront suffisantes s’il s’agit d’un évènement ponctuel (cf. supra). Un suivi plus long sera nécessaire.

    Puis l’enfant se retrouve en face à face avec le thérapeute qui lui propose différents supports thérapeutiques (dessins, jeux, peinture, modelage, collage…).

    Il s’agit d’écouter et d’observer l’enfant qui, à travers les différents outils proposés envoie des messages de son mal-être. Ces derniers, chargés d’intentions sont interprétés par l’enfant lui-même avec l’aide du Thérapeute.

    Les symptômes vont disparaitre au fur et à mesure que les émotions se déplacent sur les supports thérapeutiques.

   

2) La thérapie de l'adolescent:

Pourquoi ?

   

    Vous êtes déstabilisés face au comportement de votre Adolescent. Vous ne supportez plus sa façon de vous parler, de s’habiller, de traîner au lit, de passer son temps sur internet mais en même temps vous avez peur pour lui, pour son avenir : Peur qu’il se drogue (fumer, consommer abusivement de l’alcool) qu’il ait des rapports sexuels non protégé, qu’il conduise son scooter sans casque, qu’il se lance dans les sports extrêmes (surf, ski hors-piste…).

    L’adolescence est une période perturbée et perturbante. C’est à la fois une transformation physique (puberté) et psychique (rejet de l’image parentale, autonomie, identification à un groupe, conduites à risque…) Comment distinguer alors un adolescent "en bonne santé" prenant quelques risques pour s’éprouver, d’un adolescent en danger réel ?

Comment?

   

    Le premier aura sans doute besoin de quelques séances chez le thérapeute pour mettre en mot et comprendre ce qu’il traverse, quant au second la prise en charge peut s’avérer plus longue surtout quand on affaire à des conduites à risque. Ces dernières qui se définissent par des mises en danger de soi ou d’autrui sont souvent associés à de la violence, à des addictions, à des troubles des conduites alimentaires, du sommeil, de l’humeur…

    La thérapie propose un lieu au sein duquel l’adolescent doit se sentir en sécurité et protégé. Face à face avec le Thérapeute, il communique, partage et en réalité apprécie cet échange avec le Thérapeute si celui-ci ne moralise pas et manie avec finesse la rigueur et l’humour. Il sera alors en demande de savoir qui il est, dire ce qu’il veut et quel adulte il souhaite devenir.

   

3) La thérapie de l'adulte:

thérapies adultes nice

   

    Si vous pensez que parler à un ami est tout aussi bénéfique, que vous avez déjà essayé une psychothérapie mais que cela ne vous a rien apporté ou si comme certains, vous pensez que la thérapie ne s’applique qu’aux "malades mentaux" je vous invite à reconsidérer vos positions sur une thérapie réussie.
    Il n'est pas facile de déposer ses pensées les plus intimes entre les mains d'un(e) inconnu(e). C'est une relation qui se noue entre deux personnes (deux inconscients) et vous saurez dès le premier entretien si vous vous sentez en confiance et en sécurité. C’est vous et vous seul(e) qui choisissez le Thérapeute capable d’entendre votre demande et d’y répondre. Si ce n’est pas le cas, vous avez tout le loisir d’en changer.


Les thérapies collectives

    Ce qui différencie la thérapie de couple, familiale ou de groupe de la thérapie individuelle, c’est la présence du thérapeute qui fait office de médiateur. Ce dernier propose un lieu neutre et permet de rétablir la communication entre les différents protagonistes. Son but n’est pas de résoudre les conflits mais d’amener les personnes à trouver elles-mêmes des accords durables, voire des compromis qui tiennent compte des besoins de chacun en respectant leur droit.

1) La thérapie de couple:

Pourquoi?

   

    Vivant en couple, vous traversez une crise et tout est prétexte pour vous disputer. Vous êtes au bord de la rupture, de la séparation et/ou du divorce. Vous aimeriez que la séparation ne se passe pas dans la violence et la haine. Vous n’êtes pas heureux en couple mais vous ne savez pas pourquoi, vous vous sentez prisonnier (ère), votre conjoint(e) est jaloux (se), il (elle) travaille trop et n’est jamais à la maison. La naissance de votre premier enfant a déstabilisé votre couple, vous supportez mal le départ des enfants du domicile familial et /ou la retraite approche et vous appréhendez de vous retrouver en face à face avec votre conjoint… Autant de situations et de comportements qui peuvent vous amener à consulter un thérapeute conjugal.

Comment?

    Qu’il s’agisse d’un couple homosexuel ou hétérosexuel, la plupart des couples qui viennent consulter n’arrivent plus à communiquer, ils ont besoin d’un thérapeute qui fait office de médiateur où chacun peut prendre la parole sans être interrompu, exercice quasi impossible quand le couple est en crise et/ou au bord de la rupture. Parfois il peut s'agir d'une simple mise au point pour réapprendre à vivre ensemble ou pas, à communiquer, à exprimer vos propres désirs quand les enfants ont quitté le giron familial ou que vous vous retrouvez à la retraite.

    Le thérapeute prend en compte l'aspect individuel de chacun. Le passé de chacun entre toujours en jeu dans un couple, il s’agit donc de démêler ce qui est propre au couple et ce qui est dû au passé de l'un ou des deux composantes.


2) La thérapie familiale:


   

Pourquoi?

    Qu’elle soit traditionnelle, monoparentale ou recomposée, c’est toute la famille qui est concernée lorsque l’un des membres de la cellule familiale est en souffrance psychologique : deuil, maladie, accident, troubles de l’adolescence (cf. supra), échecs scolaires, conflits intra familiaux, alcoolisme, violences…

    La thérapie familiale permet d’appréhender la famille dans son intégralité, elle prend en compte l’ensemble des membres de la famille dans leurs relations, leurs échanges, leurs interactions et leurs interrelations.

Comment?

    Le patient n’est plus une individualité solitaire mais appartient à un système familial. Le thérapeute qui fait office de médiateur a pour objectif principal de favoriser le rétablissement d’une communication inexistante et de permettre l’émergence, à partir de l’implication de tous, de solutions nouvelles et de changements face aux problèmes rencontrés.


3) La thérapie de groupes:

Pourquoi?



   

    La thérapie de groupe vous permet d'améliorer votre capacité d'écoute et la verbalisation de vos émotions ainsi que votre confiance en vous-même. Le fait d’être en groupe vous aide à prendre conscience que vous n’êtes pas seul à devoir surmonter vos problèmes. A l’écoute des autres, vous oubliez momentanément votre propre souffrance favorisant un travail de compréhension de celle-ci.

Comment?

    La parole des autres, leur façon de réagir, d’être, provoque en vous des résonances. Leur souffrance, leur vécu faisant "écho" , vous renvoie à votre histoire personnelle par association d'idée. L'ouverture ainsi crée, vous amène à libérer votre parole et la compréhension réciproque de la souffrance, vous permet de sortir de votre isolement.

    La confrontation aux autres vous aide à vous sentir moins seul(e) et renforce votre sentiment d’exister.