
1) La thérapie de l'enfant:

Comme tout un chacun, vous êtes inquiets pour vos enfants, vous les protégez et vous leur donnez les armes pour qu’ils s’épanouissent et qu’ils trouvent leur place dans la société.
vous savez ce qui est bon pour eux, ce qu’ils doivent faire ou pas, comment se comporter, pourquoi ils doivent aller à l’école, se coucher tôt, laver leurs dents, dire bonjour, au revoir, merci, respecter les autres, ne pas se battre, ne pas dire de gros mots.
vous espérez qu’ils seront plus heureux que vous ne l’avez été et vous faites tout ce qui est en votre pouvoir pour y arriver afin qu'ils ne reproduisent pas les mêmes erreurs que vous.
Pourquoi malgré toutes ces bonnes intentions, vous vous sentez parfois impuissants face au comportement de votre enfant et vous ressentez son mal être comme un échec ?
Pourquoi ?
Bien souvent hélas, vous projetez sur vos enfants ce que vous n’avez pas pu faire ou avoir qui est une façon symbolique de réparer la frustration de votre vie. vous exercez sans le vouloir (inconsciemment) une forme de pression qui peut les conduire à se sentir coupables s’ils ne répondent pas à vos attentes.
vous avez peur pour eux, vous les surprotégez ou inversement vous leur laissez trop de liberté. Dans les deux cas, ils peuvent grandir avec un sentiment de culpabilité et/ou d’insécurité.
L’arrivée d’un frère ou d’une sœur peut être également source de jalousie et de haine.
Une séparation au sein du couple, une maladie, un départ, des bagarres ou des moqueries à l’école, des parents absents et/ou surmenés sont autant d’évènements que l’enfant ressent à travers différents symptômes : Il dort mal, fait des cauchemars, se roule par terre pour exprimer sa colère. Il n’a plus envie d’aller à l’école, n’a pas d’amis, ne joue plus, fait pipi au lit, s’exprime mal (bégaiement, dyslexie) etc….
Ces symptômes parlent pour lui mais il n’est pas capable de les exprimer. Comment la thérapie peut-elle répondre à sa souffrance?
Comment?
L’implication et l’investissement des parents sont fondamentals pour une bonne prise en charge de l'enfant. Les premières séances se passent avec les parents. L’objectif étant d’exposer la situation, les difficultés de l’enfant et pour le thérapeute d’avoir quelques éléments de l’histoire familiale pour comprendre le rôle et la place de l’enfant au sein de la cellule familiale.
Quelques séances seulement seront suffisantes s’il s’agit d’un évènement ponctuel (cf. supra). Un suivi plus long sera nécessaire.
Puis l’enfant se retrouve en face à face avec le thérapeute qui lui propose différents supports thérapeutiques (dessins, jeux, peinture, modelage, collage…).
Il s’agit d’écouter et d’observer l’enfant qui, à travers les différents outils proposés envoie des messages de son mal-être. Ces derniers, chargés d’intentions sont interprétés par l’enfant lui-même avec l’aide du Thérapeute.
Les symptômes vont disparaitre au fur et à mesure que les émotions se déplacent sur les supports thérapeutiques.
2) La thérapie de l'adolescent:
Pourquoi ?

Vous êtes déstabilisés face au comportement de votre Adolescent. Vous ne supportez plus sa façon de vous parler, de s’habiller, de traîner au lit, de passer son temps sur internet mais en même temps vous avez peur pour lui, pour son avenir : Peur qu’il se drogue (fumer, consommer abusivement de l’alcool) qu’il ait des rapports sexuels non protégé, qu’il conduise son scooter sans casque, qu’il se lance dans les sports extrêmes (surf, ski hors-piste…).
L’adolescence est une période perturbée et perturbante. C’est à la fois une transformation physique (puberté) et psychique (rejet de l’image parentale, autonomie, identification à un groupe, conduites à risque…) Comment distinguer alors un adolescent "en bonne santé" prenant quelques risques pour s’éprouver, d’un adolescent en danger réel ?
Comment?

Le premier aura sans doute besoin de quelques séances chez le thérapeute pour mettre en mot et comprendre ce qu’il traverse, quant au second la prise en charge peut s’avérer plus longue surtout quand on affaire à des conduites à risque. Ces dernières qui se définissent par des mises en danger de soi ou d’autrui sont souvent associés à de la violence, à des addictions, à des troubles des conduites alimentaires, du sommeil, de l’humeur…
La thérapie propose un lieu au sein duquel l’adolescent doit se sentir en sécurité et protégé. Face à face avec le Thérapeute, il communique, partage et en réalité apprécie cet échange avec le Thérapeute si celui-ci ne moralise pas et manie avec finesse la rigueur et l’humour. Il sera alors en demande de savoir qui il est, dire ce qu’il veut et quel adulte il souhaite devenir.
3) La thérapie de l'adulte:

Si vous pensez que parler à un ami est tout aussi bénéfique, que vous avez déjà essayé une psychothérapie mais
que cela ne vous a rien apporté ou si comme certains, vous pensez que la thérapie ne s’applique qu’aux "malades mentaux" je vous invite à reconsidérer
vos positions sur une thérapie réussie.
Il n'est pas facile de déposer ses pensées les plus intimes entre les mains d'un(e) inconnu(e). C'est une
relation qui se noue entre deux personnes (deux inconscients) et vous saurez dès le premier entretien si vous vous sentez en confiance et en sécurité.
C’est vous et vous seul(e) qui choisissez le Thérapeute capable d’entendre votre demande et d’y répondre. Si ce n’est pas le cas, vous avez tout
le loisir d’en changer.